Pour le lecteur découvrant cette chronique pour la première fois, chaque édition de Behind The Curtain commence toujours par une explication du but et du processus qui sous-tendent chaque publication. L’objectif est simple : découvrir quelque chose d’exclusif sur les artistes au cœur du collectif canadien de blues. Lorsqu’il s’agit de rechercher des réponses, des perspectives et des informations qui n’ont pas encore été rendues publiques, le processus est à la fois simple et complexe. Les artistes les plus adaptés à cette chronique sont ceux dont la notoriété est établie et dont les biographies sont facilement accessibles. Il est également impératif que l’artiste en vedette dispose d’une base biographique suffisante pour justifier l’envie d’en apprendre davantage. Chaque artiste fait l’objet d’une recherche approfondie afin de dénicher des curiosités remarquables et des éléments encore non documentés, avant de participer à une interview exclusive. Ce processus permet d’offrir ce regard derrière le rideau que recherchent les lecteurs. Il est toujours encouragé d’en apprendre davantage sur les artistes présentés ici à travers d’autres sources ; le contenu biographique présenté n’est pas exhaustif, mais vise à justifier la curiosité, la conversation et le contenu de cette enquête particulière.
L’édition de ce mois-ci lève le voile sur Geoff Arsenault, un musicien plongé dans la scène du blues canadien depuis des décennies. Bien qu’il soit surtout connu comme batteur et percussionniste, Arsenault s’est également affirmé comme chanteur, auteur-compositeur et guitariste, avec plusieurs projets en solo. Son premier album solo, This Ain’t No Fiction, est sorti en 2006, suivi en 2010 par Voodoo Baby Rattle. Il est donc juste de dire qu’Arsenault a su se placer au premier plan, consolidant une carrière impressionnante en accompagnant d’autres projets avant de se consacrer pleinement aux siens. Cette évolution justifie d’en apprendre davantage sur lui. Avant de se lancer dans une carrière solo, Arsenault a collaboré avec des artistes tels que Colin Linden, Dr. Lonnie Smith, Morgan Davis et Rita MacNeil, entre autres. Son parcours témoigne du fait qu’il était déjà l’un des batteurs et percussionnistes les plus recherchés, tant en studio que sur scène. Pourtant, il y a un élément dans sa carrière qui ne transparaît pas dans sa biographie officielle, et la seule manière de le découvrir est, comme vous vous en doutez, de jeter un œil derrière le rideau avec Geoff Arsenault lui-même.
Avec une question bien précise en tête, la conversation a démarré en se concentrant sur la carrière solo d’Arsenault et son passage au premier plan en tant que multi-instrumentiste. Lorsqu’on lui a demandé comment il était devenu multi-instrumentiste, il a répondu :
« La persévérance, et le fait de ne pas savoir autrement, c’est comme ça que j’y suis arrivé. J’ai évidemment consacré beaucoup de temps, mais le plus important est de s’y mettre. La poursuite de l’objectif est essentielle, que ce soit pour la batterie, la guitare ou la composition. »
Interrogé sur son approche du développement sonore et de l’acquisition des compétences, Arsenault suit la même logique :
« Poursuivre en pratiquant. L’expérience a été la meilleure manière d’améliorer mes compétences. Plus je joue, plus je progresse en tant que musicien – et plus on se développe, plus on peut continuer à évoluer. »
Sachant que la persévérance et l’engagement sont les éléments clés du développement musical d’Arsenault, il semblait pertinent de chercher si ces valeurs étaient encore plus profondément ancrées en lui. Lorsqu’on lui a demandé pourquoi il joue de la musique, il a répondu sans hésitation :
« Je joue de la musique parce que j’aime ça. J’aime en faire mon métier, mais cette passion est en moi depuis mes douze ans, et j’ai eu la chance de pouvoir en vivre. La musique fait du bien à l’âme, à moi et à la plupart des musiciens que je connais. »
Lorsqu’on lui a demandé quel conseil il donnerait aux musiciens en herbe souhaitant suivre un parcours similaire au sien, Arsenault a répondu :
« Jouez avec d’autres musiciens autant que possible. Si vous savez déjà jouer de votre instrument, le meilleur apprentissage reste de jouer et d’apprendre sur le tas. L’improvisation vous rendra plus musical, et jouer avec d’autres est la meilleure façon d’évoluer au-delà de la simple maîtrise technique de votre instrument. »
En conclusion de cet échange, Arsenault a été interrogé sur ce qu’il aimerait que les gens sachent de lui en tant qu’artiste, au-delà de ce qu’ils entendent dans sa musique :
« Quoi que je fasse, je le fais avec honnêteté. Ce que je propose, je le fais du mieux que je peux. »
Après avoir exploré le parcours de Geoff Arsenault, il est indéniable que la persévérance et l’engagement sont des thèmes centraux de sa carrière musicale. Son conseil aux jeunes artistes, sa décision de poursuivre une carrière musicale depuis l’âge de douze ans et son développement constant en tant que multi-instrumentiste sont autant de preuves de sa volonté inébranlable de toujours avancer.
Alors que cette édition de Behind the Curtain touche à sa fin, j’espère que chaque lecteur aura découvert quelque chose de plus sur cet artiste et sera inspiré à approfondir ses recherches. Chaque artiste présenté dans cette chronique possède une biographie bien plus riche que ce qui peut être couvert ici, et il est toujours encouragé d’en apprendre davantage sur leur musique et leur parcours. Dans le cas de Geoff Arsenault, cette enquête a permis de mieux comprendre un artiste qui, après une carrière déjà impressionnante, continue d’avancer grâce à sa quête incessante d’évolution musicale. Cette chronique est une contribution mensuelle régulière, publiée exclusivement dans The Sound Café Magazine, dans le but d’offrir une vision approfondie des artistes de blues canadiens au cœur du collectif blues.
La musicienne de blues en tournée, Erin McCallum, a suivi une formation postsecondaire en études des médias (actualités, radio) et est diplômée du Humber College en Ontario. Elle a ensuite été mentorée par Robert Holiday, intronisé au Temple de la renommée des nouvelles du Canada. Elle est une écrivaine régulièrement publiée dans le journalisme musical et d'investigation, se concentrant sur la musique depuis six ans. Erin rédige une chronique mensuelle exclusive dans The Sound Cafe, mettant en avant des musiciens et des professionnels de l'industrie de partout au Canada qui évoluent principalement dans les genres Blues & Roots.
Erin McCallum. Grande voix. Grand son.
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